Le terme de respiration orale ou respiration buccale traduit le fait d'inspirer et d'expirer par la bouche.
Un individu en bonne santé respire normalement par le nez quand il se repose ou fait des exercices physiques légers, et respire simultanément par le nez et la bouche lors d'exercices plus vigoureux, afin de fournir suffisamment d'oxygène à son organisme.
Une respiration orale excessive est problématique car l'air n'est pas filtré et n'est pas chauffé autant que lors d’une respiration nasale, du fait qu'il ne passe pas par les sinus paranasaux et le canal nasal, de plus cette respiration dessèche la bouche.
La respiration orale est souvent associée à une congestion, une obstruction ou à d'autres anomalies de la région respiratoire supérieure. Elle est une cause de comorbidités importantes via l'asthme, l'obésité, le ronflement, la mauvaise haleine, les allergies et l'apnée obstructive du sommeil ; en effet, le fait d'être atteint d'un de ces troubles augmente significativement le risque d'être atteint d'un autre, dans ce cas d’être plus sujet à une respiration orale.
La respiration orale passe le plus souvent inaperçue et n'est pas diagnostiquée ou trop tardivement.
La respiration orale, comparée à la respiration nasale, entraîne une réduction du volume pulmonaire, une projection de la tête vers l'avant[1],[2]. Avec une association entre la projection de la tête vers l'avant et la réduction de la capacité vitale[1]. Une augmentation de lordose lombaire et de cyphose a été rapportée chez les sujets respirant par voie buccale[3].